ressources Georges Appaix spectacle F.

F.

1993 - printemps

le jeudi 27 mai 1993 à 21h au théâtre Toursky

Co-production : La Liseuse - Théâtre de la Ville - Théâtre Garonne à Toulouse -Théâtre de l’Olivier à Istres - avec le soutien du Conseil Général des Bouches du Rhônes, de la ville de Marseille.

chorégraphie et mise en scène : Georges Appaix interprètes : Marco Berrettini, Jean-Paul Bourel, Muriel Corbel, Éric Houzelot, Sabine Macher, Pascale Paoli, Claudia Triozzi, Frédéric Werlé, Georges Appaix et la voix de Pascale Luce son : Olivier Renouf, Georges Appaix scénographie : Baptiste, Georges Appaix lumières : Yves Godin costumes : Brigitte Garcia, Marie-Pierre Morel-Lab, stagiaire : Marie Nardotto textes : Homère (L’Odysée) musiques : John Coltrane, Anita O’day, Carmen Mac Rae, Nat King Cole, Guitares Corses, Xavier Cugat, Cheikha Djenia photo : Jacques Hoepffner les objets ont été réalisés par Jean-Claude Chupin régie générale : Martial Rozé régie son : Manuel Coursin régie lumière : Yves Godin administration : Luce Cathala, Denise Le Guidec
 

Ce spectacle parle du retour d’Ulysse, en grande partie à travers les vers d’Homère.
Ce spectacle parle de mouvement et de son et de la relation forte qui doit exister entre le corps et la voix, entre ce qui émane du corps et ce qui émane de la voix.
Ce spectacle n’est pas narratif.
Ce spectacle voudrait être drôle, cet adjectif étant pris pour toutes les nuances de sa signification.
Ce spectacle, aussi, s’intéresse au temps qui passe et donc à Pénelope qui attend ; mais aussi aux spectacles qui l’ont précédé et en particulier à Antiquités (1986) qui avait les mêmes mots pour point de départ.
Il s’intéresse aussi à l’étrange, à l’étranger, celui que l’on rencontre une fois traversée la mer, et qui a un autre language.
Ce spectacle voudrait porter en lui des plaisirs et des saveurs inattendus.
Ce spectacle est du Sud.

Georges Appaix


 

ULYSSE. - Malheureux que je suis ! Que vais-je encore souffrir ?... Quel est ce dernier coup ?... Si je reste sur le bord du fleuve, quelle nuit angoisée ! Et quand me saisiront le mauvais froid de l’aube et la rosée qui trempe, gare à la défaillance qui, me faisant pâmer, m’achèvera le coeur ! Il s’élève des eaux une si froide brise avec le petit jour !... Mais gravir le coteau vers les couverts du bois pour me chercher un lit au profond des brousailles ! Une fois réchauffé, détendu, si je cède aux douceurs du sommeil, ah ! Je crains que des fauves je ne devienne alors la pâture et la proie.

Homère : L’Odysée
F. (extraits)

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