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Beach Birds For Camera

1994 - hiver
2010 - printemps-été

un film de Elliot Caplan, 1992, 28’, couleur, 35 mm et bsp

jeudi 22 juin 2006 à 19h30 | cinéma le miroir dans le cadre de l’événement Chorégraphes à la caméra
 
jeudi 1er juillet et jeudi 8 juillet 2010 à 17h | cinéma Le Miroir dans le cadre du
Focus Merce Cunningham, Carte Blanche marseillle objectif DansE, en partenariat avec le Festival de Marseille - F/D/Am/M - juin/juillet 2010

Beach Birds For Camera, 1992, 28’, couleur, 35 mm et bsp
 
réalisation Elliot Caplan chorégraphie Merce Cunningham musique Four3, John Cage décors Elliot Caplan, Tim Nelson, Matthew Williams, Marsha Skinner interprètes Helen Barrow, Kimberley Bartosik, Michael Cole, Emma Diamond, Victoria Finlayson, Frédéric Gafner, Alan Good, David Kulick, Patricia Lent, Larissa McGoldrick, Randall Sanderson, Robert Swinston, Carol Teitelbaum, Jenifer Weaver
 
Tournage aux Kaufman Astoria Studios et à l’Industria Superstudio, New York, décembre 1991.

 

A partir d’une chorégraphie de Merce Cunningham s’inspirant des mouvements des oiseaux de mer, Elliot Caplan réalise un des ses meilleurs courts métrages en 35 mm, alternant séquences en noir et blanc et en couleur, ponctuées par une délicate composition musicale de John Cage.
 
Beach Birds est chorégraphié en partie avec LifeForms. C’est une danse pour onze danseurs, sans Merce Cunningham.
 
« La danse se base entièrement sur le phrasé individuel. Les danseurs n’ont pas à être ensemble. Leur danse est comme la soudaine envolée d’un groupe d’oiseaux ; ils ne sont pas à l’unisson mais ils s’envolent en même temps. […]
J’avais trois idées en tête : les oiseaux, manifestement, ou d’autres animaux ; les êtres humains à la plage ; et quelque chose que j’aime au bord de la mer : observer un rocher, le contourner et constater qu’il change sans cesse, comme s’il était vivant. Ces trois images entrent dans ce que j’ai essayé de faire. Tout en définissant la structure comme je le fais toujours, je me suis servi de ces images en les gardant en tête. […] Je ne pensais à aucun oiseau en particulier, mais à l’idée d’un oiseau et, comme les danseurs sont aussi des êtres humains, cette idée aussi pouvait être incluse ».


 

La musique de John Cage, Four3, est composée pour quatre exécutants sur un ou deux pianos, douze bâtons de pluie, un violon ou un oscillateur et du silence. Elle consiste en « quatre activités données à faire aux quatre musiciens, lesquelles s’interpénètrent à l’intérieur de laps de temps donnés ».