Éric Houzelot a été interprète pour Jean Lambert-Wild et Jean-Luc Therminarias, Mathilde Monnier, Georges Appaix, Jan Lauwers, Heiner Goebbels, Jérôme Bel, Philippe Decouflé, 4 Litres 12.
Au cinéma, il figure dans des films de Laetitia Masson, Philippe Harel, Caro-Jeunet. Il a participé à plusieurs "OEil du Cyclone" pour Canal+.
Il mène un travail de transmission et d’expérimentations depuis 1996 : il a été intervenant sur le mouvement à L’Ecole Supérieure du Théâtre National de Strasbourg et au Centre National des Arts du Cirque, "direttore di workshops" sur la performance urbaine pour RomaEuropa, organisateur de la Nuit du Potlatch lors de Montpellier-Danse 2000, sous-commandant d’un work-in-progress sur une plage de Marseille pour Dansem.
2001, performer au Carré d’Art et coordinateur d’un "Bal de Mars" dans des jardins publics de Nîmes, entre autres.
Depuis mars 2003, il mène à la Friche la Belle de Mai un atelier de recherche sur le mouvement, le parler et la performance.
ÉRIC HOUZELOT PAR LUI-MËME
Élevé sous le sapin, dans les Vosges. Étudiant en médecine quelques années. Enlevé par une famille de saltimbanques qui m’entraîne sur les routes d’Europe. Multiples flirts avec la danse contemporaine. Brèves incursions dans le milieu des musiques actuelles. Apparitions au cinéma et à la télévision. En 1996, je quitte 45m2 à Paris pour 85m2 à Marseille. En 2004, je suis marcheur de fond, plutôt que coureur de formes. En 2005, je décadre les élèves de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg pour une soirée de performances au Centre Pompidou. Dans la foulée, établissement d’un plan quinquennal pour une suite de quatre projets regroupés sous le titre d’Épanouissement # 1.2.3.4. - entrecoupés d’Évanouissements. Le troisième Épanouissement s’appuie sur l’adaptation d’un texte inédit du chorégraphe burkinabé Seydou Boro. Travail d’écriture scénique que je compte mener à la Chartreuse, pour aboutir à une pièce radiophonique prévue pour acteurs, danseurs et créateur sonore. Hier je n’étais pas d’humeur à nettoyer les sabots d’un cheval qui court. Aujourd’hui j’aime profondément les gens. Demain je serai sans doute croisé à une machine.