Residence au studio 25 - 27 janvier | 22 - 28 février | 8 - 14 mars | 13 - 15 juin
création 17-20 juin 2021 au BNM/Festival de Marseille
Production de la compagnie Mélanie Marchand Administration de la compagnie Laura Picut Direction de production (films) Scarlett Garson Direction Régie (tournages) Samuel Tuleda Auxiliaire de vie Delphine Ricardo Stagiaires Louis Grimandi, Mathilde Matec
Coproduction. Festival de Marseille ; Prix le BAL de la Jeune Création avec l’Adagp 2021 (Paris) ; Vooruit Gand (BE) ; Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Pôle Arts de la Scène - Friche la Belle de Mai (Marseille) ; Ballet National de Marseille ; Résidence Co-laBo/les ballets C de la B (BE) ; Charleroi Danse (BE) ; Tanzhaus nrw Düsseldorf (DE) ; Fonds Transfabrik (FR / DE) Carreau du Temple - dispositif PACT(e) (Paris) ; ICK Amsterdam (NL) ; Scène Conventionnée Le Vivat (Armentières) ; Dublin Dance Festival (IR) ; Ministère de la Culture Délégation à la Danse - dispositif Filmer la danse ; C.N.C. DICRéAM ; Conseil départemental des Bouches-du-Rhône - « Ensemble en Provence » et « Centre de création en résidences » ; Région Sud - Carte Blanche aux Artistes 2020 ; ARS Paca - Agence Régionale de la Santé / DRAC Paca - Direction régionale des affaires culturelles Dispositif « Culture et Santé » ; Fondation Porosus (Paris) ; Fondation Handicap et Société (Paris)
Prêt de studio. Département des Bouches-du-Rhône – Centre départemental de créations en résidence (FR), Lieux Publics - centre national de création en espace public - Pôle Européen de Production (Marseille) ; KLAP - Maison pour la Danse (Marseille) ; marseille objectif DansE ; Pôle 164 (Marseille) ; La Friche Belle de Mai (Marseille)
Partenariats Art & Science. Centre de soins palliatifs La Maison (Gardanne) ; Hôpital Ste Marguerite APHM (Marseille) ; Hôpital Bretonneau APHP (Paris)
Concepteur, chorégraphe, réalisateur Eric Minh Cuong Castaing Dramaturge, scénariste, 1ère assistante à la réalisation & scripte Marine Relinger Co-chorégraphe Aloun Marchal Interprètes Elise Argaud, Yumiko Funaya, Aloun Marchal, Kamel Messelleka, Eric Minh Cuong Castaing, Nans Pierson, avec la participation à l’image de Martial Bucher, Soizic Charbonnel, Jeanne Colin, Yoshiko Kinoshita, Annie Ode, Bruno Santilli Chef opérateur vidéo Victor Zébo Ingénieur du son François Charrier, Samuel Poiree Chef monteuse Lucie Brux Créateur sonore Renaud Bajeux Costume Silvia Romanelli Régisseur général Leo David / Stanislas Kopec Scénographie : Anne-Sophie Turion Lumière Nils Doucet
Quels gestes conserveriez-vous, si le mouvement devenait pour vous un enjeu, un objectif, un combat méritant ou nécessitant une attention sans faille ? Cette nécessité du geste rassemble sur scène 3 danseurs.ses et des interprètes en perte de mobilité (une danseuse et un ex-boxeur professionnel), dans un spectacle croisant performance et cinéma.
Le spectacle chorégraphique Forme(s) de vie vise à partager une expérience chorégraphique et cinématographique associant 2 interprètes en perte de mobilité et 3 danseurs.ses professionnel.le.s. Ici, les danseurs interviennent tels des prothèses humaines, sensibles, et relationnelles, palliant aux insuffisances musculaires et motrices. Ici, corps dits empêchés et corps dits virtuoses s’augmentent et s’influencent les uns les autres ; harnachés au présent, ils se tendent vers l’avenir (l’objectif du gain de mouvement) en se tournant vers le passé (la mémoire des corps, de pratiques revenant à l’esprit et se réinscrivant dans les gestes).
Forme(s) de vie invitera les spectateurs à s’installer au sein de l’espace scénique, au plus près des interprètes, des images et des sons qui rendent compte de cette expérience collective. Des séquences de films matérialiseront les danses associant les personnes en perte de mouvement ne pouvant monter sur scène, tout en multipliant les modalités de présence de ceux qui seront au plateau. Au côté des « prothèses humaines » qu’incarneront les danseurs, un ancien boxer (Kamel Messelleka) et une danseuse (Elise Argaud), atteint.e.s de maladies chroniques, feront le lien entre leurs ami.e.s, présent.e.s à l’écran, et l’espace scénique. Ils renoueront, sur scène et augmentés par les danseurs, avec leurs pratiques qu’ils n’ont jamais abandonnées et qu’ils ont réinventées pour lutter contre la perte de mouvement.
Forme(s) de vie vise à restituer un espace d’intimité et de composition collective déplaçant la notion contemporaine de « corps augmenté » (ou « humain augmenté »), à l’heure où la question du handicap – et d’une lutte pour le mouvement qui pourtant nous concerne(ra) tous - demeure relégué aux marges de nos sociétés technoscientifiques, compétitives et hygiénistes.
« Nous cherchons à ouvrir des espaces collectifs d’existence (du latin ex-sistere, « sortir de », « se manifester », « se montrer », et stare, « être debout », « être stable »). »
Eric M.C.C.