ressources Jérémy Demesmaeker chantier / résidence Jellyselfish | création 2024

Jellyselfish | création 2024

année 2024

18 au 23 mars
Studio moD / Friche la belle de mai

Création 2024
✥ en résidence au studio marseille objectif Danse du 8 au 13 avril 2024
✥ en résidence au studio marseille objectif DansE du 18 au 23 mars 2024

Création 2024

De et avec Laurence Maillot, Nathalie Masseglia, Jeremy Demesmaeker,

#Performeurs : @Laurence Maillot, @Nathalie Masseglia @Jeremy Demesmaeker,

#Caméraman et performeur : @Baptiste Buob

#Artiste musicien codeur : @Vincent Rioux

#Échanges et réflexions autour des dramaturgies : @Carl Lavery, professeur en Performance Studies à l’University of Glasgow.

Accueil résidence

SCene44, KLAP Maison pour la danse – Marseille, AMACCA de la Roya dans le cadre de rouvrir en territoire, , Le Lavoir Théâtre – Menton.

#Production : @Mali Kadi - Cie Dodescaden

#Coproductions :
@Labex Les passés dans le présent dans le cadre du Projet (Re)play it again : reenactments et non-reconstituables (RePiT)
Institutions responsables : Histoire des Arts et des Représentations (HAR) — EA 4414, UPN et le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC) — UMR 7186, UPN-CNRS)
@Lavoir Théâtre – Menton dans le cadre du dispositif « Éclosion »
@SCENE44 n+n Corsino – Marseille
@The Hunterian - University of Glasgow

#Partenaires : France
@AMACCA de la Roya
@SCENE44 n+n Corsino – Marseille @KLAP – Maison pour la danse @Lavoir Théâtre - Menton @Marseille objectif Danse - Marseille

International
@ The Hunterian - University of Glasgow
@CCA — Center for Contemporary Arts de Glasgow

#Tutelles
@Drac Paca : « Rouvrir en territoire » et aide au compagnies chorégraphiques @Ville de Marseille aide au projet
@Région Sud : Carte blanche aux artistes

@Institut français Export

dodescaden.com

Jellyselfish se veut questionner cet « autre soi » que nous représentons et mettons en scène par l’image, sur les réseaux sociaux, sur nos cv ou dans nos albums photos, et ce, grâce à nos téléphones intelligents, nos gopro, nos insta360, nos caméras, nos APN.
Quelle est cette figure de soi que nous élaborons progressivement et que nous faisons évoluer dans un monde virtuel, et finalement, imaginaire ? Quel est ce nouveau rituel théâtralisé qui se complexifie toujours un peu plus auquel nous nous adonnons chaque jour ? Comment nos corps sont affectés par la mise en scène permanente de soi sur un écran ?

Jellyselfish est une performance chorégraphique filmée et filmante qui interroge la place de l’image dans notre rapport au monde aujourd’hui. Comment l’attachement à l’image, à la mise en scène permanente de soi s’infiltre en nous et façonne nos corps ? Jellyselfish pour « gelée d’égo » ou « gelée de moi », un drôle de mot qui contracte Jelly fish (méduse, personne veule) et selfie (égo-portrait).

Dans un dispositif qui fait appel à l’imaginaire des réseaux sociaux et balisée d’anneaux de lumières, (des « ring light », lumières utilisées pour les selfies), trois performeurs se retrouvent au cœur d’une scène circulaire face à l’œil d’un caméraman. Tour à tour, seul et ensemble, champ et hors champ, entremêlement des regards et des corps engagés pour une forme de pas de deux. Nous sommes dans une arène, un ring, tel un taureau et son toréador, à la recherche d’un instant (de grâce) commun, une communauté de l’instant présent. Il s’agit de faire émerger des figures paradoxales, burlesques et terrifiantes, construites à partir des nouvelles forces de pouvoir à la fois oppressantes et porteuses de phantasmes qui gouvernent notre société contemporaine.

Et peut-être, tenter cette bascule : celle de faire surgir des figures construites sur nos forces de désir, de faire émerger des figures, non pas forcément oppressantes, mais des forces de potentialité, des figures d’un futur possible, des figures qui portent en elles un potentiel émancipatoire, qui portent en elles un potentiel de transformation du monde, un potentiel de résonance avec le monde. Invoquer les figures de résistance pour trembler avec le monde.
Nous rapprochons rituel et performance, rituel et virtuel, car il partage, selon nous, un même vocabulaire : espace commun (entre les performeurs et le public), apparats, improvisations sur la base d’une partition-canevas-score, composition en temps réel, engagement corporel, état de conscience modifié, états de corps particuliers et dédiés, transe, possession contemporaine, nouvelles forces et figures de pouvoir, images, regard anthropologique, caméra, totem.

Une scène circulaire, Une arène, un espace rituel, un ring, une battle Balisée d’anneaux de lumières Des « ring light », lumière à selfie, trois performeurs un vidéaste caméra au poing se lancent dans un rituel, un duel, une parade Toréador et taureau. Faire surgir de nouvelles figures de pouvoir ; De nouvelles figures de possession corps, sujet et objet comme force d’incorporation et d’excorporation. Qu’ils répètent successivement jusqu’à une forme d’épuisement. Un live codeur audio-visuel souligne l’action. La scène est filmée de l’intérieur. Les images sont retransmises.