de Walter Verdin, 1922, 25’.
mardi 8 décembre 1998 à la Friche la Belle de Mai dans le cadre du Festival d’improvisation On the Edge
Film de Walter Verdin, 1922, 25’, couleur, musique Jean Sébastien Bach interprétée par Glenn Gould, solo improvisé par Steve Paxton.
Un aspect important de l’improvisation c’est de trouver de nouvelles solutions. Goldberg était un très bon test. Je l’ai donné cent cinquante ou deux cents fois, peut-être, en plus de huit années, et il m’était toujours possible de trouver de nouvelles solutions, en tout cas de penser que j’allais en trouver ; j’espère que c’est ce qu’on voyait de l’extérieur. La musique offre tant de solutions différentes par sa rapidité, sa complexité, les multiples pistes qui la composent, que les permutations deviennent énormes. Même en répétant la même danse chaque fois, il suffit de se relier à des pistes musicales différentes pour découvrir d’autres solutions possibles.(...) Goldberg était improvisé, mais j’y ai travaillé si longtemps que la musique entrait dans mon système et j’ai fini par la connaître si bien que je ne m’inquiétais plus consciemment de la relation du mouvement à la musique ; le jeu de Glenn Gould est si percussif qu’on peut toujours trouver une note qui corresponde à un pas. J’ai disposé là d’un paysage très plein avec lequel jouer.