Danseuse et chorégraphe française, Daria Faïn vit à New York depuis 1995.
Formée à l’école de Martha Graham à New York pendant deux ans, (bourse du Ministère de la Culture) et aux techniques de Merce Cunningham, Douglas Dunn, Meredith Monk, Tanaka Min, Fiona Templeton, technique Alexander (depuis 1984), elle pratique également le baratha natyam pendant cinq ans à Paris et en Inde, le taï chï chuan et le hatha-yoga depuis 1981.
Elle enseigne en Europe et aux USA, sur le thème de l’exploration du mouvement, du corps, dans l’espace architectural.
Ses conférences et recherches ont donné lieu à plusieurs publications.
A Montreuil, elle a notamment créé avec Robert Kocik le Lieu de Recherche et d’Echange de Matériaux et signé depuis 1979 une vingtaine de chorégraphies.
Depuis 1997 elle poursuit un travail sous le titre "What’s the matter ?" (qu’est-ce qui nous prend ?), qui réunit un nombre variable d’intervenants de plusieurs disciplines autour d’une recherche sur les multiples manières d’appréhender le corps, à travers différentes disciplines.
Diverses étapes ont été montrées à New York à l’université de Settlement, au PS 122 Dixon Place, au Movement Research at Judson et au Bureau of Material Behaviors.
En avril 2000, Marseille Objectif Danse invite Daria Faïn (première en France) et Robert Kocik, avec le spectacle Oui ce n’est pas trop et des lectures de poésie en collaboration avec la revue If.
Daria Faïn étudie les arts martiaux avec le maître Allen Frank de 2007 à 2010. Elle travaille sur l’influence réciproque entre l’architecture et le comportement humain et donne des conférences sur l’architecte et urbaniste d’origine suisse Le Corbusier. Daria Faïn étudie également le théâtre en France avec le Roy Hart Theater et la Peter Brook Company. Ses recherches se portent ensuite sur une étude importante du théâtre grec antique. Au fil des ans, son exploration chorégraphique est partagée avec des personnes atteintes de maladie mentale, de handicap et des personnes sourdes et aveugles, ce qui l’amène à une compréhension complexe du corps comme une ressource inépuisable de connaissances.
En 2006, en collaboration avec le poète/architecte Robert Kocik, Faïn a créé le Corps prosodique, un nouveau domaine de recherche sur l’incarnation du langage qui se manifeste dans la performance, l’éducation, l’architecture et l’écriture. En 2008, ils ont fondé le groupe de performance The Commons Choir, un noyau dur et variable d’environ 30 chanteurs, acteurs, compositeurs et personnes avec lesquelles ils créent des performances à forte charge sociale. En 2017, ils se sont constitués en Prosodic Body LLC pour créer un regroupement pour toutes leurs activités.