Domaine de la jalousie

de Yves-Noël Genod avec Montaine Chevalier et Guillaume Allardi

 

Yves-Noël Genod, pour ce spectacle, s’essaye à s’envisager comme écrivain. Il l’avait déjà fait, comme dans Hommage à Catherine Diverrès ou dans ses one-man shows [En attendant Genod, Pour en finir avec Claude Régy], mais il lui manquait, pour commencer à le savoir - et à en jouir - la rencontre, comme dit Angot, avec son lecteur. Le lecteur, c’est l’acteur. Depuis le début, Claude Régy est l’ami qui sait lire et à qui on peut parler. Et l’acteur, c’est Guillaume Allardi qui, dans un spectacle récent [Jésus revient en Bretagne] révèle à l’auteur le sens de ce qu’il écrit. « Il comprend mieux que moi… », se dit Genod qui ne savait pas. C’est la révélation. L’écriture depuis est infinie… est lancée. Yves-Noël Genod n’aura plus jamais peur dans la vie… C’est comme cela que le metteur en scène se trouve à proposer, presque malgré lui, au festival actOral, l’un de ses spectacles les plus ambitieux.