ressources Corinne Pontana chantier / résidence HappY | projet en cours

HappY | projet en cours

année 2023

du 4 au 17 décembre
Studio moD / Friche la belle de mai

Création 2023-24
✥ en résidence au studio marseille objectif DansE du 17 au 25 mai 2023
✥ en résidence au studio marseille objectif DansE du 19 juin au 1er juillet 2023
✥ en résidence au studio marseille objectif DansE du 4 au 17 décembre 2023

Chorégraphie - interprétation - scénographie :
Corinne Pontana & François Bouteau
Traitement du son et composition :
François Bouteau & Basile Bouteau—Pontana
Traitement de l’image vidéo : Eric Bernaud - Cinémagraphic
Conception lumière à déterminer
Production compagnie Abdel Blabla
La compagnie Abdel Blabla a reçu le soutien de la ville de Marseille
Les soutiens en résidence de création de Klap et de Marseille objectif DansE, du CDCN les Hivernales et de Scene44 n+n Corsino, de la Compagnie Ex Nihilo

Résidences de création

[2024]
Cité des Arts de la rue - Cie Ex Nihilo - Studio du 22 au 28 janvier
CDCN le Gymnase - Roubaix du 20 au 31 mai
Scene44 - N+N Corsino (Marseille) - du 9 au 13 septembre
[2023]
Marseille objectif dansE - du 18 AU 25 Mai / du 19 au 30 Juin / du 4 au 17 décembre
Cité des Arts de la rue - Cie Ex Nihilo - Studio - du 6 au 12 novembre
[2022]
KLAP Maison pour la danse (Marseille) - du 18 au 31 janvier / du 19 au 25 septembre / du 14 au 18 novembre
marseille objectif dansE - du 10 au 16 octobre / du 23 au 29 mai
Cité des Arts de la rue - Cie Ex Nihilo - Studio - du 14 au 20 Février / du 18 au 24 juillet / du 31 au 6 novembre /
Scene44 - N+N Corsino (Marseille) - du 16 au 21 mai
CDCN Les Hivernales (Avignon) - 26 septembre au 2 octobre
[2021]
Résidence d’écriture « Rouvrir le Monde, un dispositif de la DRAC PACA dans le cadre de l’été culturel 2021 du Ministère de la Culture » avec Loisirs Séjours Côte d’Azur et le Pôle National de Danse Rosella Hightower à Mougins du 2 au 14 août
Résidence d’écriture « Rouvrir le Monde » avec le centre de loisir du Haut - Peyron à St -Raphaël 22 décembre au 2 janvier 2022

www.abdelblabla.com

Ce projet chorégraphique se veut focus, à la manière du photographe Gilbert Garcin, sur
« le vide dans lequel nous sommes tous immergés »

ELLE ET IL deux danseurs grisonnants au genre unique, interchangeable, identique, double, calmes ouvriers scénographes, en charge de tout marqueur d’espace
MONOLOGUE à deux corps et deux voix
DUO poivre et sel où la danse se situe toujours dans un entre-deux, entre tension et lâché-prise, entre amusement et angoisse, entre étrange et absurde
LES PERSONNAGES errent ou dansent traversant des univers photographiques qui s’enchaînent, analogues ou divergents, reflets de leur état intérieur ou bien vues de l’esprit dont ils sont les vecteur-images fondus dans le paysage
UN PAYSAGE... UNE IDÉE... UNE DANSE
LES PAYSAGES sont l’expression du trop, du manque ou le fond de quelque chose évoquant les excès humains ou le débordement dont les humains sont victimes de leurs excès
CHAQUE SCÈNE est singulière. Chacune est un acte défini dans son déroulement et dans son but
LES INTERROGATIONS le temps et l’eau qui coule, la nature qui brûle, les pitreries du moi, la vanité de tout un chacun, les difficultés qu’on a à partager avec un autre, la cruauté, l’idée d’existence, les oiseaux qui sont fragilité et vie, la fleur qui est raison, la déraison, la déviation, l’amour, l’obsession...
INTENTION - INTUITION - DANSE
CETTE CRÉATION se veut focus, à la manière du photographe Gilbert Garcin, sur « le vide dans lequel nous sommes tous immergés »

SCÉNOGRAPHIE - PAYSAGE - VIDÉO

« Le noir et blanc produit des formes plus qu’il ne reproduit, il dramatise et concentre. Il est également plus propice à dévoiler des dynamiques visuelles. » Gilbert Garcin
UNE SCÉNOGRAPHIE où la blancheur est une sorte de silence visuel... où les noir-gris-blanc dominent afin que les danses de ELLE et IL s’articulent dans des circuits, des lignes, des engrenages, des perspectives, des frontières, des trompes l’oeil... sortes de méandres existentiels
LE NOIR ET BLANC étant là comme révélateur d’une tournure d’esprit sous forme abstraite quand la couleur advient comme rappel du vivant sous forme imaginaire
UN CERCLE sa projection, son ombre, sa multiplication et son enchevêtrement en chaîne évoquent le concret et des valeurs symboliques que l’on prête sans y penser
CES PAYSAGES reflets, distorsions, ombres projetés n’ont rien de naturel et peuvent rester discrets quant au sujet évoqué, peut-être décrivant davantage un égarement qu’une prise de conscience
DÉVIATION dans ce paysage là, le panneau Déviation n’est pas une direction mais une position : ici est la déviation
La couleur, paradoxalement n’est plus qu’un souvenir
Présentation du projet - HappY

VERS UN UNIVERS SONORE ASSOCIANT MUSIQUE - TEXTE - SONS

LE COYOTE sera bien présent. Chez les Amérindiens il est le maître de l’illusion, celui qui tombe souvent dans ses propres pièges, qui se laisse prendre à son propre jeu. Et nul autre n’est étonné que lui-même quand cela tourne mal. Par contre cet étourdi réussit toujours à survivre. Comme d’autres figures farceuses, le coyote utilise la tromperie et l’humour pour se rebeller contre les conventions sociales.
JOURNAL DE GUERRE D’UN ORNITHOLOGUE (1915-1918) de Jacques Delamain. Des extraits lus seront intégrés dans la bande sonore. La lecture de son observation des oiseaux de nos campagnes, de leurs chants, leurs couleurs, leurs vies minuscules durant le fracas de la première guerre mondiale nous interpelle
DANSER AU BORD DU MONDE - mots, femmes, territoires d’Ursula K. Le Guin nous accompagnera au fil de nos futures résidences. Elle nous parle de la terre et de la forêt, de la poussière, de l’équilibre, de ménopause, d’indiens... et d’un coyote
DE LA MUSIQUE S’entremêlant aux sons, les passages musicaux, dans des styles très différents sont composés par François Bouteau associé pour la deuxième fois à Basile Bouteau—Pontana.