ressources Christine Fricker spectacle Histoire d’eux

Histoire d’eux

le samedi 3 avril 2004 à la Minoterie, théâtre de la Joliette

Histoire d’eux a reçu le soutien de la Ville de Marseille, du Conseil Général 13 et de la Spedidam.

Chorégraphie Christine Fricker Danseurs Adriana Alosi et Ghislain Carosio Texte Guy Robert Composition musicale Nasser Soltani et Guy Ajaguin, accompagnés pour l’enregistrement de François Torresani Création lumière et décor Laurence Froget
 

Il s’agit d’un face à face amoureux entre rêve et réalité, d’où se dégage l’imminence de la rencontre.
Histoire en devenir, où l’on projette sa vision de l’autre.
Chacun en son inconscient est porteur de signes plus ou moins affirmés. Quand le brouillard se dissipe, quand la vision de l’autre n’est plus intermittente mais devient obsédante, on prend davantage de risques,
on s’immerge dans l’inconnu.
Désir de réduire l’espace qui sépare, de rentrer dans l’intime, dans le détail, sentir les premiers frémissements, se fondre dans l’autre. Qu’en est-il ? Illusion de soi ? Illusion de l’autre ?

Christine Fricker


 

Ecrire pour la danse
Quand on écrit pour la danse, il faut sans doute ne pas trop penser qu’on écrit pour la danse.
J’écris les histoires d’un couple, deux personnages nourris par le peu que je sais et observe des deux danseurs, par des faits divers que j’observe ça et là, dans la rue, dans la maison d’en face, dans les transports en commun ou ailleurs.
Au fil des jours, le texte prend l’aspect d’un tout petit roman avec quelques scènes dialoguées car on est au théâtre tout de même. Je parsème les scènes de légers clignotants, mots ou expressions pouvant êtres lus à double sens,
avec toujours l’indication cachée d’un mouvement. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais c’est amusant de semer des petits cailloux blancs qui n’indiquent pas un chemin à suivre, plutôt quelques stations non
obligatoires, des arrêts facultatifs comme on dit dans le bus.
À Christine, Adriana et Ghislain de décider si ça vaut le coup de faire une courte halte à ce moment-là ou s’il vaut mieux accélérer jusqu’au terminus.

Guy Robert,
janvier 2003