vendredi 14 octobre 2016 à 20h | samedi 15 octobre 2016 à 19h | Bal samedi 15 octobre à 22h | Théâtre Joliette-Minoterie
• Georges Appaix • Madeleine Chiche et Bernard Misrachi, groupedunes • Nicole et Norbert Corsino • Foofwa d’Imobilité • Yves-Noël Genod • Liliane Giraudon et Jean-Jacques Viton • Grand Magasin, Pascale Murtin et François Hiffler • Daniel Larrieu • Haïm Menahem • Jean-Marc Montera • Pierrette Monticelli avec Alain Fourneau, Mireille Guerre, Suzanne Joubert • Geneviève Sorin et Raymond Boni • Mark Tompkins
En coréalisation avec le Théâtre Joliette-Minoterie, scène conventionnée pour les expressions contemporaines
Il faut produire des minutes de bonheur en faisant marcher ensemble des choses qui fonctionnent d’abord très bien toutes seules, comme la première voiture est un composé de carriole, de machine à vapeur, de sangle de moissonneuse batteuse et de calèche en cuir.
Il faut faire cela vite fait bien fait.
Olivier Cadiot [Fairy queen, ed. P.O.L., 2002]
Cela, nous savons faire.
Quant aux artistes invités, ils feront court : deux à dix minutes par pièce, qu’elle soit inédite ou d’anthologie, selon un fameux principe bien éprouvé.
Pour ce coup d’envoi particulier, commande a été passée à quelques uns des innombrables artistes qui ont jalonné notre singulier chemin avec confiance et fidélité réciproques, ainsi qu’aux artistes fondateurs de marseille objectif DansE et à ceux du Théâtre Joliette-Minoterie, partenaire, complice et ami de la première heure.
Et pour fêter cette ouverture-anniversaire, tous en piste pour le Bal du samedi soir !
•GEORGES APPAIX,
né en 1953 à Marseille, est smuciste dans la section football, gaucher, découvre tôt l’ennui, la rêverie et les voix de tierce des chansons populaires italiennes.
Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers, il découvre au contact de Madeleine Chiche, Bernard Misrachi et d’Odile Duboc, les mystères de l’improvisation et les joies difficiles du travail sur le corps. Il travaille parallèlement le saxophone qu’il renonce quelques années plus tard à maîtriser, préférant écouter John Coltrane.
Georges Appaix devient danseur par effraction, puis chorégraphe sur le tas avec l’aide complice des danseurs.
En 1984, il crée la compagnie La Liseuse, dont le nom témoigne de son attachement à la littérature et, produit depuis Le bel été, une quarantaine de pièces de danse contemporaine, allant du solo à la pièce pour plus de dix danseurs.
La compagnie La Liseuse est installée à Marseille depuis 1991.
SANS TITRE
Je propose un petit dialogue entre un homme sur scène et un extrait d’un texte qu’il a écrit.
Aller avec, aller sur, aller contre le texte, tout contre !
Georges Appaix avec Françoise Michel, Jean-Pascal Gilly, Pascale Luce, Sabine Macher, , Cathy Rees et leurs invités Martine Pisani, et Catherine Bot ont participé, avec Réponses, pièces courtes, à la soirée de lancement de marseille objectif DansE en octobre 1987 au Théâtre des Bernardines.
• MADELEINE CHICHE ET BERNARD MISRACHI, [groupedunes],
vivent et travaillent à Marseille par choix.
Chorégraphes et danseurs jusqu’en 1997, date de leur dernier spectacle, « Le Point de vue de la vache », c’est forts de cette expérience physique de l’espace et du temps qu’ils évoluent vers la conception d’installations paysagères in situ. Ils inscrivent aujourd’hui leur travail au sein de projets de transformation urbaine conversant joyeusement avec des architectes, écologues, paysagistes et autre habitant...
Deux films courts, tournés en 16 mm, pour donner forme aux humeurs du moment...
LA CUISINE, 1986
réalisation et avec Madeleine Chiche, Bernard Misrachi et la complicité de Marie Ducaté
L’HÔTESSE DE ROUTE ET L’EMPLOYÉ DE L’ÉTABLISSEMENT, 1987
réalisation et avec Madeleine Chiche et Bernard Misrachi et le concours de Laurent Malone et Christophe Olry.
Madeleine Chiche et Bernard Misrachi sont co-fondateurs de marseille objectif DansE.
• NICOLE ET NORBERT CORSINO
sont chorégraphes et chercheurs.
En 2013, ils créent et dirigent SCENE44 scène européenne de création chorégraphique et d’innovation numérique, installée au Pôle Média Belle-de-Mai. Intéressés par la cinétique des corps et des paysages, ils explorent les territoires où la danse peut surgir et s’écrire afin de donner à voir comment le mouvement des corps les modifie. Leurs navigations chorégraphiques interactives font l’objet de tournées internationales notamment à Shanghai, Hong-Kong, Moscou, New Delhi, Séoul et Singapour.
Commande publique de l’État pour Traversées [DAP, nouvelles technologies], 1996. Lauréats du prix de la Fondation CMA-CGM, 2007
Totempol, hybridation de danseurs réels avec leurs doubles numériques, primée au Festival Ars Electronica de Linz ( Autriche).
Traversées, Centre d’Art Contemporain de la Ferme du Buisson, commande publique de l’Etat.
Captives (2nd mouvement) : première fiction chorégraphique en 3d, primée à Imagina et au Festival Danse Screen ( Monaco).
Topologies de l’instant : créée au Musée d’Art Contemporain de Marseille et présentée en tournée en Chine, dans le cadre des années croisées France-Chine.
Seule avec loup, navigation chorégraphique 3d interactive qui met en scène le système d’holographie sonore WFS (Wave Field Synthesis), créée au Centre Pompidou, Paris.
soi moi, première navigation chorégraphique créée pour smartphone (iPhone) : nomination 3ème Edition de la Nuit des Médias, Paris. Prix de la création Mobile Video Art, Festival Mobile Days, Paris MUES, créée au Museum d’Histoire Naturelle de Longchamp, Marseille, dans le cadre du Festival de Danse et des Arts Multiples.
Bangalore fictions, (New Delhi, Bangalore), création chorégraphique interactive disponible en version téléchargeable pour tablette numérique (iPad).
Signs, Surfaces and the instant, créée au Musée Aurora Shanghai pour le Festival Croisements et dans le cadre du cinquantenaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine.
Lauréats du prix Villa Médicis hors les murs.
Chevaliers des Arts et des Lettres.
TOTEMPOL
fiction chorégraphique, 1995
Dans la topographie de Vancouver et de ses environs, on saisit tout ce qu’un espace-frontière peut signifier dans la multiplicité des ethnies et au regard des traces de ses premiers habitants. Apparaît comme constante dans la pensée amérindienne un dualisme qui tire son inspiration, au travers des mythes et des philosophies, par le passage à l’autre : suite de transformations dont l’art totémique représente une des médialités.
Chorégraphie et réalisation n + n Corsino. Interprètes : Ana Teixido, Nicole Corsino, Jacques Boyer, Norbert Corsino. Création musicale : Jacques Diennet. Direction de la photo : Massimo Gardone. Ingénieure Life Forms : Thecla Schiphorst [Simon Fraser University, Vancouver].
Ingénieure système : Kate Midgley, [Imerec, Marseille]. Montage : Patrick Zanoli. Mixage : Gilles Marchési.
Fiction chorégraphique réalisée dans le cadre d’une Villa Médicis Hors les murs, à Vancouver, avec le soutien de la Fondation Beaumarchais et de la Direction de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture, de l’Imerec et de la Simon Fraser University, Coproduit par le CICV Pierre Schaeffer et Danse 34, Productions.
Nicole et Norbert Corsino sont co-fondateurs de marseille objectif DansE.
• YVES-NOËL GENOD
ne se présente lui-même que comme un « distributeur » de poésie et de lumière. Un « dispariteur » [nom de son association]. Pour certains il s’agirait d’un « théâtre de l’invitation », d’un « théâtre chorégraphié ». C’est en tout cas un théâtre qui veut faire de la place. Créateur de chimères, d’inconnu, d’irréel… il a pourtant le sentiment de n’inventer jamais aucun spectacle qui n’existe déjà. Il fait passer le furet : « Passé par ici, il repassera par là… » La révolution, c’est la redistribution des richesses. Ce comédien — donc ce menteur — prétend s’effacer derrière une oeuvre qu’il désire n’être que trace infime, mais dans l’optique pascalienne : « Nul ne meurt si pauvre qu’il ne laisse quelque chose ».
Pour la trentième saison, il se présentera probablement avec un poème.
Longtemps, je me suis couché de bonne heure
Dieu merci notre art ne dure pas. Peter Brook.
— Ce n’est pas ton genre, tout ça.
— J’essaie de ne pas avoir de genre, même pas le masculin et surtout pas le singulier.
Peut-être des spectacles qui se situent entre la réalité et le miracle. Pina Bausch.
Yves-Noël Genod : première invitation à Marseille dans notre 20° saison
• FOOFWA D’IMOBILITÉ
Danser permet la réalisation de son être dans le monde en partageant l’instant avec d’autres.
Créateur indomptable, il démultiplie les angles d’approche du champ de la danse, notamment en créant des spectacles surabondant d’informations en lien avec la « surmodernité » contemporaine. Il se concentre également sur une pratique de « l’être-présent-libre » qui permet à ses œuvres d’être perméables à l’imprévisibilité, la spontanéité et l’authenticité.
Stuttgart Ballet [1987-90], Merce Cunningham Dance Company [1991-1998], Prix de Lausanne [1987], Bessie Award New York [1995], Prix Suisse de la Danse [2006], Prix Fédéral de la Danse - danseur exceptionnel [2013].
Neopost Foofwa bénéficie d’un soutien conjoint de la Ville de Genève, de la République et Canton de Genève et de la Fondation Pro Helvetia.
ONTOLOGIE
Foofwa d’Imobilité, là ce samedi 15 octobre au Théâtre Joliette Minoterie de Marseille, tel quel.
Musique de Yasuhiro Morinaga et costume d’Aline Courvoisier extraits de Utérus, pièce d’intérieur [2014].
Foofwa d’Imobilité : première invitation à Marseille dans notre 16e saison.
• LILIANE GIRAUDON ET JEAN-JACQUES VITON
Liliane Giraudon, née en 1946 écrit [papier+plateau] et dessine. Lectures publiques. Cofondatrice des revues Banana Split, If, La gazette des jockeys camouflés.
« L’amour est plus froid que le lac », à paraître en décembre 2016, éd. P.O.L
SI MARSEILLE EST UN ÉTRON C’EST AUSSI LE VÔTRE
Si je me retrouve ici plus souvent qu’ailleurs c’est parce qu’ici je suis ailleurs.
Jean-Jacques Viton, poète né en 1933, vit et écrit à Marseille. Cofondateur des revues Manteïa, Banana Split et IF. Son œuvre est essentiellement publiée aux editions P.O.L
« Cette histoire n’est plus la notre, la prenne qui voudra », à paraître en décembre 2016, ed.P.O.L
CETTE HISTOIRE N’EST PLUS LA NÔTRE, LA PRENNE QUI VOUDRA
cinquième matin encore des feuilles nouvelles
mise en forme de ce qui attend tout équivaut
à construire un second début une suite prévue
jaillissement des feuilles neuves et tout avance
ça prédit longue vie et solitude les yeux ailleurs
Liliane Giraudon et Jean-Jacques Viton ont participé à la soirée Performance-Lecture Robert Kocik, dans notre 13ème saison et à la soirée Rencontres Danse et Poésie, produite en partenariat avec le cipM dans notre 17ème saison.
Ils ont publié dans If n°5, Skymap, Carnet de notes, If you could’nt see me, textes de Trisha Brown et, dans If n°13, Ash, texte de Steve Paxton, , en écho à la programmation de ces chorégraphes par marseille objectif DansE, respectivement en 1993 et en 1998.
• GRAND MAGASIN, PASCALE MURTIN ET FRANÇOIS HIFFLER
Grand Magasin a été fondé par Pascale Murtin et François Hiffler en 1982. Sous ce nom ils ont conçu ensemble une quarantaine de pièces, numéros et exposés, s’adjoignant à l’occasion les services de leurs amis [dont Bettina Atala de 2001 à 2010] pour le plaisir de varier formats et effectifs. Sous la bannière « rare et bon marché » GRAND MAGASIN multiplie au fil du temps conférences en auditorium, déploiements sur scène de théâtre, démonstrations en galerie d’art ou interventions en décor naturel.
MAINTENANT ET ICI
« La malchance de l’ordre alphabétique voulut que, pour mon début, j’eusse à traiter la préposition à, mot laborieux entre tous, et dont je ne me tirai pas à ma satisfaction. » – Émile Littré [Comment j’ai fait mon dictionnaire].
Grand Magasin : première invitation à Marseille dans notre 1ère saison.
• DANIEL LARRIEU
Né à Marseille au siècle dernier, prenant au désespoir de sa famille l’accent pointu de Paris dans les années 1980, Daniel Larrieu aime les promenades attentives dans le travail de création interdisciplinaire et la délocalisation des gestes : de la chorégraphie à l’image, du théâtre aux installations, il poursuit poivre et sel et de bonne humeur, son chemin d’interprète à celui d’auteur, il revient souvent dans sa ville natale.
URANUS SAMBA
Ayant décidé de faire l’acteur, je suis en train de répéter à cette heure à Lyon, mais au vu de la grande amitié, constante, durable et joyeuse que j’ai pour marseille objectif DansE, toujours à la MOD, pour Josette Pisani, voilà une vidéo dansante que j’ai eu la chance de faire cet été pour Rubin Steiner. Le titre s’appelle URANUS SAMBA et l’album « Vive l’électricité de la pensée humaine », ce qui tombe à pic pour cet anniversaire et ce lancement de saison pyrotechnique.
Daniel Larrieu : première invitation dans notre 2ème saison.
• JEAN-MARC MONTERA
Guitariste spécialiste de l’improvisation libre Jean-Marc Montera se produit en solo et dans de nombreuses formations [The Room, AMP, Desperate Monkeys…]. Il a joué avec Noël Akchoté, Jean-François Pauvros, Lee Ranaldo, Thurston Moore, Fanny Paccoud, Christian Wolff, Famoudou Don Moyé, Paul Elwood...
Jean-Marc Montera a été directeur du GRIM et cofondateur de Montévidéo avec le metteur en scène Hubert Colas de 1999 à 2016.
Il est aujourd’hui artiste associé du GMEM, Centre National de Création Musicale, structure avec laquelle le GRIM a fusionné.
SOLO
de bricolage intensif sur instrument fabriqué à la maison, objets et électronique en trois mouvements : valse aux adieux, bonjour tristesse et lendemains qui chantent...
peut être...
Jean-Marc Montera : première invitation, avec Michèle Ricozzi, dans notre 17ème saison.
• HAÏM MENAHEM
Fondateur et co-directeur du Théâtre Joliette-Minoterie et de la Cie Théâtre Provisoire depuis 1985
Mise en scène et interprétation
2013 : Fuck America d’après Edgard Hilsenrath.
Interprétation seule
2010 : Ce serait trop long à t’expliquer le mieux c’est que tu viennes, création collective, montage de textes
2007 : Music-Hall, de Jean-Luc Lagarce mise en scène de George Appaix
2003 Tous les hommes naissent, d’après E. Cormann, E. Durif, J. Jouanneau, P. Minyana et J-M. Ribes, mise en scène de Pierrette Monticelli
SANS TITRE
Pour cette nouvelle participation aux Pièces Courtes liée à la saison anniversaire de moD, je me propose, non sans une certaine appréhension, de traverser trois figures mythiques de la Danse Contemporaine.
• PIERRETTE MONTICELLI AVEC ALAIN FOURNEAU, MIREILLE GUERRE, SUZANNE JOUBERT
Pierrette Monticelli est comédienne, metteuse en scène, fondatrice et co-directrice du Théâtre Joliette-Minoterie et de la Cie Théâtre Provisoire depuis 1985.
Il y a bientôt trente ans, Les Bernardines et la Minoterie accueillaient les premières soirées Pièces Courtes de marseille objectif DansE. Nous étions jeunes et beaux. Nous le sommes toujours, mais cela ne se voit pas tout de suite, c’est tout. Pour ce coup d’envoi, je me joins à Mireille Guerre, Alain Fourneau et Suzanne Joubert pour inventer quelques « mots et pas de danse ». Trop cool, nous n’avions jamais pensé à cela avant. Le temps qui passe, ça a aussi du bon.
Mireille Guerre et Alain Fourneau ont longuement œuvré pour le bien commun à la direction d’un Théâtre emblématique, sans négliger pour autant leur bien être quotidien [artistique autant que matériel] ainsi que celui de pas mal d’autres. Maintenant leur retraite est enfin assurée et leur disponibilité est grande ! Aussi vont-ils, grâce à une proposition de Pierrette Monticelli, entamer cette carrière de duettistes que tout le monde leur prédisait au vu de leurs disputes tumultueuses. Un début qui ne
saurait se passer de la présence de leur complice de presque toujours : « l’écrivaine »
Suzanne Joubert !
Complice tu parles ! Comment ça s’appelle déjà celle qui accompagne les numéros de magie, vous savez celle qu’on enferme dans les boites, qu’on scie, qu’on fait dispa-raître, qu’on plie en quatre, qu’on bâillonne, qu’on cerne de poignards, fléchettes et autres bagatelles de ce genre… Et tout ça sans qu’elle ne puisse rien dire, ni que c’est pas juste que ce soit toujours elle qui s’y colle, ni qu’elle trouve les numéros ni fracassants, ni rigolos, ni franchement nouveaux, ni… ni… Bon c’est vrai elle a des tenues de folies mais quand même, quand même on abuse d’elle, non ou oui ?
Pourtant, ici avec ces gens, il y a encore lieu d’être. C’est quelque chose comme ça que j’ai du me dire pour accepter une telle proposition.
Suzanne Joubert, auteur associée au Théâtre des Bernardines de 1994 à 2015.
• GENEVIÈVE SORIN ET RAYMOND BONI
Danseuse, chorégraphe, accordéoniste et enseignante, Geneviève Sorin a signé plus d’une quarantaine de créations chorégraphiques et musicales, un film, deux disques, des performances et des commandes diverses, qu’elle tourne en France et à l’étranger.
Elle aime l’univers de l’esquisse, de la suggestion. Liberté et échange la conduisent sur le chemin de l’improvisation qui devient le socle de sa recherche.
Depuis 1969, Raymond Boni est présent sur la scène du jazz et de la musique improvisée.
Son instrument principal est la guitare. Musicien hors pair, il se produit du solo au big band dans toute l’Europe, ainsi qu’au japon, États Unis, Russie, Liban, Macédoine, Canada,
Madagascar, Taïwan, Arménie, Suisse, Écosse.
Également compositeur, il est auteur de musiques pour films documentaires, pièces chorégraphiques et théâtrales, contes et lectures.
Témoins de ce parcours, une soixantaine de disques ont été enregistrés.
TROUBLÉE
solo pour accordéon, Troublée est une des pièces musicales composées par Raymond Boni pour le spectacle de Dominique Bagouet Meublé sommairement [1989].
Il y est la voix musicale du Malaise de Louise interprété en duo avec la danseuse Catherine Legrand.
Geneviève Sorin en propose une relecture, trait d’union entre hier et aujourd’hui.
Geneviève Sorin est co-fondatrice de marseille objectif DansE.
• MARK TOMPKINS
Chorégraphe et metteur en scène, il fonde la Compagnie I.D.A. en 1983. Mêlant danse, jeu, musique, chant et texte, sa manière unique de fabriquer des objets performatifs non identifiés est devenue sa signature. Il mène aussi une recherche sur la Composition en temps réel avec des danseurs et des musiciens. Réputé pour sa pédagogie, il enseigne dans le monde entier. Ses spectacles récents sont inspirés par le music-hall, le cabaret, le vaudeville, le burlesque et la comédie musicale.
En 2008, il reçoit le Prix SACD de la Chorégraphie pour l’ensemble de son œuvre.
WITNESS
Hommage à Harry Sheppard
Chorégraphie : Harry Sheppard, Mark Tompkins.
Musique : As Yet Unfinished & Who’s Loving You, Terence Trent d’Arby, Living is Deadly, Mark Tompkins.
Créé en août 1992 pour le Festival ImPulsTanz Vienne.
Coproduction : I.D.A. Mark Tompkins et International Tanzwochen Wien.
J’ai rencontré le danseur et chorégraphe Harry Sheppard en 1974. Il a été sans aucun doute la personne la plus importante et influente pendant mes premières années à Paris. Vingt cinq ans après sa mort, il reste encore très présent dans ma vie. Ce solo lui est dédié.
Mark Tompkins : première invitation à Marseille dans notre 2ème saison.