ressources Jonathan Burrows spectacle Speaking dance

Speaking dance

2007 - automne

mercredi 10 octobre à 22h à Montévidéo

Programmation marseille objectif DansE dans le cadre de actOral.6

coproduction Dance Umbrella London, avec le soutien de Arts Council England et le Jonathan Burrows Group

A l’invitation de Marseille Objectif Danse, Jonathan Burrows et Matteo Fargion ont présenté en 2004 Both Sitting Duet, pièce créée en 2002, premier volet d’une trilogie qui comprend The Quiet Dance (2005) et Speaking Dance.
 

…parler littéralement la danse – on entend de quoi la danse a l’air….
 

concept et performance Jonathan Burrows et Matteo Fargion photographe Chris Nash management Nigel Hinds presse et marketing Sue Lancashire
 

Speaking Dance continue d’explorer les relations entre la danse et la musique, et la frontière fragile entre ces deux univers.
Ces performances, jeux virtuoses et comiques détournant les modes d’expression -
mouvement, langage et son -, témoignent de leurs recherches sur la communication
danse / musique et sur la réception du public.
Both Sitting Duet a remporté en 2004 le “ Bessie Award ” Dance et Performance à New-York. The Quiet Dance est actuellement en tournée internationale.
 

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Cette miniature, drôle, intelligente, ingénieuse, s’est jouée à guichets fermés, en dépit d’être un non-sens polytonal, chanté par deux hommes d’un certain âge assis sur de vieilles chaises mitées.
Pas de danse ? Pas de musique ? Bon, un peu, mais il s’agit surtout d’un objet au charme indéfinissable. La pièce commence et finit avec le chorégraphe Jonathan Burrows et le compositeur Matteo Fargion assis sur un plateau nu.
Ils récitent des mots et des phrases dans un jeu rythmique de cache-cache, les mots décrivant à la fois le mouvement [saut, étirement…] et sa qualité [lent, haut…].
Burrows et Fargion parlent littéralement la danse – on entend de quoi la danse a l’air.
Cette paire d’espiègles se fait écho, s’imite, l’un chasse les expressions de l’autre, changeant l’accentuation et le volume sonore, puis font contrepoint à l’intonation de l’autre. Ils disent aaahhh et grognent et sifflent, puis battent et frottent leurs mains.
Auto-satisfaction absurde, penserez-vous, mais ce que vous voyez est une pure révélation et une joie. C’est également la troisième et probablement la dernière partie de leur trilogie explorant les décalages et les liens entre danse et musique.
Le duo est sous le Radar, mais à des années lumières devant.

Sarah Frater in Evening Standard,
Londres 19 oct. 2006
Speaking Dance (extraits)