Né en 1957 à Marseille, Daniel Larrieu fait ses débuts de danseur professionnel au début des années 1980.
Un prix au Concours de Bagnolet en 1982 révèle l’originalité de son langage chorégraphique. En une dizaine d’années, il multiplie les expériences, en passant des jardins du Palais Royal où il répète, à la piscine d’Angers où il crée un surprenant Waterproof, tentant à chaque fois de renouveler l’expérience de sa danse dans des rencontres chorégraphiques, plastiques, scénographiques et musicales variées. Considéré comme une figure marquante de la danse contemporaine française, Daniel Larrieu traverse ainsi l’aventure de la danse des années 80, ses expérimentations, ses audaces, ses lieux atypiques.
De 1990 à 1992, il est créateur associé au Centre d’art et de culture de Marne-la-Vallée, La Ferme du Buisson. Il est aussi l’invité des grandes institutions chorégraphiques nationales et internationales : Opéra de Paris, Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon, Ballet de Francfort, Festival d’Avignon, Festival d’Automne.
En 1994, il est nommé directeur du Centre chorégraphique national de Tours. En décembre 1994, il reçoit du Ministre de la Culture le Grand Prix National de la danse.
En 1995 il réalise un jardin pour le Festival international des Jardins à Chaumont.
Daniel Larrieu poursuit son travail de chorégraphe dans le cadre des missions du Centre chorégraphique national de Tours.
Parallèlement aux pièces d’envergure qu’il crée pour les grandes scènes nationales et internationales (On était si tranquille en 1998, Feutre en 1999, Cenizas en 2001), Daniel Larrieu aime chorégraphier de petites formes à danser en solo ou à plusieurs, occasions d’amicales complicités artistiques.
Daniel Larrieu quitte le Centre chorégraphique national de Tours fin 2002 pour rejoindre sa compagnie Astrakan à Paris. En novembre 2003, il créé N’oublie pas ce que tu devines, pièce pour 6 interprètes. Il obtient en 2004 le prix de la chorégraphie, décerné par la SACD, et réalise cette même année un projet pour les jardins, Marche, danses de verdure (créé au festival "Entre cour et jardins" à Dijon), et un solo pour Julie Dossavi, À chaque vent le papillon se déplace sur le saule (créé dans le cadre du Vif du Sujet au festival Montpellier danse 2004).
En juin 2006, il remonte Waterproof au CNDC d’Angers, et crée une nouvelle pièce pour huit danseurs, Nevermind, à la MC2 de Grenoble.
À partir de septembre 2007, il entame un cycle de rendez-vous publics hors-champ de la représentation théâtrale classique. Ce projet est composé d’expériences chorégraphiques menées dans des « paysages » spécifiques ( bord de mer, espace inter-urbain, jardins…) et avec des artistes toutes disciplines confondues.
Il crée LUX en février 2010 à la ferme du Buisson et Rose pour la CIP de Marseille. Il s’associe au Manège de Reims en collaboration avec le CDC de Picardie l’Échangeur pour les années 2010-2011.
Il participe, en collaboration avec l’association les Robinsons des Glaces, à une expédition sur des plaques de glaces à la dérive pour attirer artistiquement l’opinion publique sur les changements climatiques avec le cinéaste Christian Merlhiot.
De 2006 à 2009, Daniel Larrieu a été également administrateur délégué à la danse à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. Il termine en 2008 une formation en psycho-généalogie. Il vit et travaille à Paris, il est officier de l’ordre des arts et des lettres.
Astrakan est soutenu par la DRAC Ile-de-France Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide aux compagnies conventionnées.
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©Astrakan 2003