ressources Nivine Kallas spectacle FāSL | spectacle

FāSL | spectacle

année 2025

mercredi 19 novembre à 20h et jeudi 20 novembre à 19h
Studio moD La Friche

Représentations
✥ mercredi 19 novembre à 20h
✥ jeudi 20 novembre à 19h
Billetterie

durée 60 min.
concept, chorégraphie, performance Nivine Kallas
regard extérieur Mounzer Baalbaki
visuel Joe el Hajj
directrice de projet Lea Najm
photo Vicken Avakian
avec le soutien de Charleroi danse, centre chorégraphique de Wallonie–Bruxelles | UNESCO Beyrouth | Hammana Artist House | A ;mal.gam | OIF-Organisation Internationale de La Francophonie | Institut Français du Liban
création 2023 à Beyrouth, reprise en 2024 au Festival de Marseille.

Avec le soutien de l’Office National de la Diffusion Artistique

billetterie.lafriche.org#sonic-listmarseilleobjectifdanse

À partir des rythmes et des inflexions propres à la langue arabe, Nivine Kallas ancre sa recherche dans les signes diacritiques, marqueurs fins qui orientent la vocalisation et peuvent modifier le sens des mots.

Le terme FāSL qui donne son titre à la pièce, en est un exemple : il signifie se détacher ou prendre une décision radicale et, selon son accentuation, il peut signifier « séparer », « tisser », « chapitre » ou « saison ».

S’appuyant sur cette matière littéraire et sonore, la danse révèle une chorégraphie subtile où chaque geste porte un sens, chaque souffle marque un rythme et prend la forme d’une partition vivante, nourrie par l’improvisation, dans laquelle le mouvement devient un espace de traduction, de négociation, de silence.


ENTRETIEN

« Ce qui m’a guidée au départ, c’est cette tension que je ressens profondément : dans mon corps, dans mon système nerveux, jusque dans ma manière d’habiter le monde, une tension sans doute liée à l’environnement dans lequel je vis.
Elle me place dans un état d’alerte permanent où improviser devient une manière de rester vivante, de faire face. J’ai eu envie de donner à voir le corps dans toute sa complexité : fort, fragile, sensible, parfois même décevant. J’ai orienté ma recherche autour des signes diacritiques de la langue arabe, ces marques infimes qui transforment le sens d’un mot, que j’ai transposé en dynamiques corporelles. J’ai mis en place des outils de composition simples mais personnels.
Le solo s’appuie également sur les fondements de la danse orientale pour structurer son mouvement, non pas pour les reproduire, mais pour s’en nourrir, les déplacer.
C’est une recherche à la fois formelle et intuitive, où chaque représentation devient un terrain d’exploration.
Le spectacle repose sur l’improvisation, une négociation avec les shémas intuitifs du corps.
Rien n’est figé : le mouvement se réinvente à chaque fois, sans jamais suivre un cadre ou une formule prédéfinie. »

Extrait des propos recueillis par Wilson Le Personnic, mai 2025,
pour Les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis
en novembre- décembre à marseille objectif DansE