mercredi 10 et jeudi 11 octobre 2007 à 20h30 à la Seita, Friche la Belle de Mai
En partenariat avec actOral.6, Festival international des arts et des écritures contemporaines.
Production La compagnie du solitaire Coproduction Centre National de la Danse Paris (F) - Joyce SoHo Theater-NewYork City (US) dans le cadre du projet Fused - Fabrik Potsdam (D) La compagnie du solitaire est subventionnée au titre de l’aide à la compagnie par la DRAC Ile de France-Ministère de la Culture et de la Communication. Les tournées à l’étranger sont soutenues par Cultures France.
…Jouer avec ce qui est dit, ce qui est montré, ce qui est annoncé,
ce qui est montré de ce qui est annoncé, ce qui est traduit de ce qui est dit...
Hors sujet ou le bel ici navigue entre deux mondes celui que l’on raconte et celui où l’on raconte à travers une série de motifs hétérogènes qui travaillent sur les moyens de communication autant par le geste que par les mots. Une somme de parties sans hiérarchie.
conception Martine Pisani interprètes Christophe Ives, Theo Kooijman, Eduard Mont de Palol collaborateur visuel André Guedes lumières Olivier Schwal, Ludovic Rivière textes Paul Claudel, Daniil Harms, Christophe Ives, Jack Kerouac, Theo Kooijman, Stéphane Mallarmé, Eduard Mont de Palol, Martine Pisani, Jean-Paul Sartre, William Shakespeare remerciements à David Gordon, Natalie Lithwick, Martin Nachbar et Michèle Paldacci
“Hors sujet ou le bel ici est parti du besoin de m’échapper des cadres formels et thématiques qui se sont imposés lors de nos pièces précédentes. J’ai imaginé revisiter librement certains motifs : choses que nous avons pensées mais pas faites, choses faites puis abandonnées, morceaux de choix hors sujet, choses gardées pour plus tard...
Les situations "hors sujet" sont délibérément hétérogènes et engagent autant le travail du geste que celui des mots. Nous avons employé les moyens du bord pour les représenter en explorant les divers niveaux de langage qui semblent les caractériser. Ce qui les réunit c’est le plateau sur lequel elles se déroulent, autrement dit "le bel ici".
C’est aussi les trois protagonistes qui font tout pour pour naviguer d’un motif à l’autre, usant plusieurs moyens de communication.
Le spectacle se fait en même temps qu’il dit qu’il se fait là où il se fait.
En cours de travail, je me suis aperçue que le montage de ces éléments entre eux nous emportait selon un principe d’écho, de mise en abîme ou de dérives.
Qu’il fallait accepter et renforcer l’autonomie de chaque chose pour qu’elles ne se perdent pas en route et deviennent la partie d’un tout.
Que leur disparité initiale laissait parfois apparaître des significations inattendues.
Qu’en les assemblant, nous pouvions même donner une impression de continuité...”