du jeudi 28 au samedi 30 avril 2005 à la Seita, la Friche la Belle de Mai
Coproduction : Lille 2004 - Capitale Européenne de la Culture, Le Vivat(Armentières), Dança para 4 Estações - Chão de Oliva (Sintra), RE.AL (Lisbonne).
Soutiens : Ministère de la Culture/Institut des Arts du Portugal, Fondation Calouste Gulbenkian dans le cadre du programme de soutien aux Jeunes Metteurs en Scène.
Remerciements : Martim Pedroso, Fapil/Fernando Teixeira, Júlio Dolbeth, Nuno Cabral, Eliane Dheygère, Centro Coreográfico de Montemor-o-Novo/Espaço do Tempo.
conception, chorégraphie et interprètation Tiago Guedes lumières Caty Olive assistant de direction et collaborateur artistique Marcelo Costa assistante de répétition Inés Jacques
“Pour que nous puissions voir un objet, nous devons d’une certaine manière ajuster notre appareil oculaire. Si notre ajustement visuel est inadéquat, alors nous ne verrons pas l’objet ou bien nous le verrons mal. Imaginons que nous sommes en train de regarder un jardin à travers la vitre d’une fenêtre. Nos yeux s’adapteront de manière que le rayon de vision pénètre la vitre, sans s’y figer, et appréhende les fleurs et les feuilles. Puisque le jardin est la cible et que c’est sur lui que se projette le rayon visuel, nous ne verrons pas la vitre, notre regard la traverse, sans que nous nous en apercevions. Plus le verre sera pur, moins nous le verrons. Mais, ensuite, faisant un effort, nous pouvons nous distraire du jardin et, restreignant le rayon oculaire, le figer dans le verre. Ainsi, voir le jardin et voir la vitre de la fenêtre sont deux opérations incompatibles : l’une exclut l’autre et chacune d’elles requiert un ajustement oculaire différent"
“En continuant mon travail autour de matériaux visuels et de la relation interprète/fonction ET EN essayant de m’éloigner chaque fois plus d’un spectacle chorégraphique, une proximité chorégraphique inattendue s’est révélée...
Sous quelle forme et d’où peut-on encore extraire de la chorégraphie ?
Comment, à partir d’une partition autour de matériaux, peut-on réinventer cette partition et la transformer en quelque chose d’aussi abstrait que possible ?
Comment est-ce que ces matériaux divers (visuels et chorégraphiques) s’influencent, s’entremêlent et établissent des correspondances entre eux ?”