Mountain/Fountain

1997 - printemps

le mercredi 21 mai 1997 à 18h au Théâtre Toursky

Coproduction : Compagnie Pierre Droulers, Charleroi/Danse - Centre Chorégraphique de la Comunauté française/ directeur artistique Frédéric Flamand.
Avec l’aide du ministère de la Culture et des Affaires Sociales de la Communauté française de Belgique - Direction générale de la Culture et de la Communication - Direction d’Administration de la Promotion des Arts de la Scène - Secteur de la Danse, du ministère de la Culture et de la Francophonie - Direction de la Musique et de la Danse - Délégation à la Danse (France), de la Fondation Beaumarchais, de la Commission Communautaire française de la Région Bruxelles-Capitale, de la Loterie Nationale et du Commisariat général aux Relations internationnales de la communauté française de Belgique.
Remerciements : les convives du plein/creux, Ida De Vos, Eva, Frédérique Lagny, Christian Machiels, Damien Valette.

chorégraphie et mise en scène Pierre Droulers
avec la participation des danseurs pour la chorégraphie collaboration artistique et vidéo Michel François
interprètes Aurélien Desclozeaux, Stefan Dreher, Pierre Droulers, Celia Hope Simpson, Barbara Manzetti, Harry Theaker assistant à la mise en scène Xavier Leton musique originale pour piano préparé Baudoin De Jaer, Fabien Fiorini musique Thierry De Mey - Chaîne pour deux pianos son Ricardo Castro, Christian Scheurs conception de la scénographie Pierre Droulers conception de la scénographie Michel François, Pierre Droulers, Thibault Vancraenenbroeck, Christine Grégoire réalisation Thibault Vancraenenbroeck, Christine Grégoire costumes Sabine Kumeling lumières Xavier Lauwers régie générale Thyl Beniest coordination technique Richard Joukovsky

Moutain/Fountain est le fruit d’une collaboration entre le chorégraphe Pierre Droulers et le plasticien Michel François. Ce dernier est l’auteur du conte "Mikkado" qui brode à points malicieux une fable sur l’Un et le divers, l’accumulation et la disparition, le vide et le plein, le mot et la chose... C’est cette fable ironique qui est à l’origine de la pièce.
"Mikkado, empereur du Japon, signa l’unique décret de tout son règne : ordre était donné à tous les membres de son administration de procéder au Grand Inventaire. Il s’agissait pour toute personne de rassembler à proximité du palais chaque chose qu’elle possédait ou qu’elle rencontrait à la surface de l’île. Ce projet unique avait longuement été mûri par Mikkado alors que la perpective du pouvoir se rapprochait. Chacun ignorait ce qui avait motivé un tel plan, mais se gardait bien d’en discuter la sagesse. [...] L’observation constante des arrivages d’objets les plus divers permit rapidement de les distinguer en deux catégories seulement : les objets creux et les objets plein."

Mountain
Des matériaux et des objets disposés au sol et forment un inventaire. Un mouvement s’organise pour un rangement. Cette activité, obsessionnelle, a quelque chose de vain autant que d’essentiel. Y être totalement présent, cependant. S’en imprégner comme d’un rituel dont le sens resterait mystérieux.
Danses, jeux, formes nouvelles naissent de ces objets tirés de leur sommeil et forment une suite de pièces qui s’enchaînent.
Simultanément aux danses et comme autant d’objets, les images vidéo jouent par association contextuelle : contrepoint, distorsion, ironie, harmonie ...

Fountain
Fountain reprend les formes de Mountain. Les objets ont disparu, les corps en ont gardé la mémoire et se jouent de leur absence. A la tyrannie des objets se succède l’apaisement.
La chorégraphie comme flux perpétuel draine une suite de matières rêvées.