vendredi 4 décembre 1992 à 21h au théâtre Toursky
Création en juin 1992 au festival international Montpellier Danse.
commande de la compagnie bagouet - centre chorégraphique national de montpellier languedoc-roussillon coproduction : compagnie bagouet - c.c.n.m.l.r., compagnie trisha brown, festival international montpellier danse 92, tonds de promotion chorégraphique du ministère de l’éducation nationale et de la culture - délégation à la danse, national endowment for the arts (washington), théâtre hebbel-berlin. avec le soutien de l’a.f.a.a., la fondation cartier, le dance center of columbia college, arts international, le kade collaborative works program, la charles engelhard foundation, la florence j.gould foundation, meet the composer, la andrew w.mellon foundation, le lila wallace reader’s digest fund, le margaret cullinan wray charitable trust.
chorégraphie : Trisha Brown - musique : Alvin Curran (création originale) - scénographie et costumes : Roland Aeschlimann - lumières Spencer Brown - assistante, répétitrice : Anne Abeille - avec : Hélène Cathala, Matthieu Doze, Dominique Jégou, Sylvain Prunenec, Fabrice Ramalingom, Juan-Manuel Vicente.
One story as in falling est la troisième pièce d’un cycle basé sur le "Savoir instinctif" qui a débuté avec Foray Foret et Pour MG : the movie. Je travaille sur la recherche du geste le plus précis exécuté avec retenue, de manière neutre, induisant la création de personnages par l’abstraction.
(...) Mais j’essaie sans cesse de dévier le centre de l’attention. Quand 99% du corps se déplace vers la droite, je fais saillir quelque chose vers la gauche pour le contrebalancer ou le dévier, ou bien pour créer un renvoi de l’un à l’autre, une réverbération. L’annulation est une autre manière d’amener le changement. L’annulation d’une poussée provoque une petite explosion des possibles. Pour déterminer ce qui va suivre, j’étudie deux pâles : la sortie la plus facile, qui est la progression logique ou le rétablissement instinctif ; et la plus difficile, qui est en général une autre annulation et qui crée en marge, son propre feu d’artifice. Par la compréhension des extrêmes, le champ total où réside mon choix s’ouvre devant moi. Il s’agit pour ainsi dire d’une fragmentation appliquée, délicat équilibre entre le chaos et l’ordre. Si la mise en pièces est trop logique, elle s’uniformise. Une des solutions consiste à recouvrir une danse d’une autre, ce qui produit une action et un détail plus serrés. A la fin, on dirait qu’une danse a été coulée dans les fissures d’une autre danse. (...).