les jeudi 1er et vendredi 2 avril 2004 à la Minoterie, théâtre de la Joliette
Partenaires : la ville de Marseille, le Conseil général 13, la Région, la DRAC PACA et le DSU.
Coproductions : le CCN de Rillieux-la-Pape, Cie Maguy Marin dans le cadre de l’accueil Studio 2004, le 3 bis f, lieu d’arts contemporains, l’Atelier 231, pôle régional des Arts de la Rue de Sotteville-lès-Rouen, La Compagnie, collectif d’artistes, Le Fourneau, fabrique des arts de la rue de Bretagne, Ex nihilo, collectif de danseurs
Direction Artistique Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot Chorégraphie Anne Le Batard, Jean-Antoine Bigot, Anne Reymann, Lisa da Boit, Patrice de Benedetti Musique Patrice de Benedetti Images-vidéo Laurence Rebouillon, Anne Le Batard Réalisation Laurence Rebouillon Lumières Christophe Bruyas et Delphine Bonnefoi Scénographie et costumes ex nihilo
Argument :
Cinq danseurs, un musicien live vont investir un espace.
Des radios déversent leurs lots d’informations quotidiennes.
Gravité ?
Silhouettes isolées, ils vont peu à peu se croiser, se regarder sans méfiance, ni curiosité, ni indifférence.
Une évidence à être dans cet endroit ni tout à fait dedans ni tout à fait dehors.
Un territoire ?
Des voies témoignent de leurs histoires.
Ils se retrouvent ensemble pour marcher dans la même direction, puis se quitter, se toucher, se raconter .
Le dedans révèle le dehors.
Intimité ?
Origine du projet :
En 2002, ex nihilo est invité en résidence à La Compagnie, un collectif d’artistes pluridisciplinaires implanté dans le quartier Belsunce à Marseille. Quatre danseurs se glissent quotidiennement dans le flux des passants, le mouvement des rues de ce quartier du centre de Marseille. Dans ce projet, le quotidien est mis en valeur et non le spectaculaire.
Vient ensuite le désir de créer une pièce pour témoigner, restituer ces longues périodes dansées dans les rues, ces rencontres , ces histoires d’hommes et de femmes.
L’exil, l’errance, la solitude, la prise de territoire, la quête d’identité forment le champ de cette création. ex nihilo affirme une danse concrète, charnelle, physique, engagée. Public et danseurs se tiennent dans un même espace, favorisant à la fois une promiscuité et une distance, chacun ne percevant pas le spectacle de la même manière, du même point de vue.