vendredi 12 et samedi 13 décembre à 20h00 à la Friche la Belle de Mai, salle Cartonnerie
en co-réalisation avec le théâtre Massalia
coproduction Compagnie La Liseuse / Théâtre Garonne de Toulouse /
Pôle-Sud, scène conventionnée de Strasbourg / Théâtre National de Chaillot Paris.
Création en résidence 20, 21, 22 mars 2008 au Théâtre Garonne de Toulouse Remerciements à Divertimento et à Sessun pour les costumes.
La Liseuse est une compagnie chorégraphique résidant à la Friche la Belle de Mai à Marseille. Elle est conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication [DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur], subventionnée par la Ville de Marseille, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.
texte et mise en scène Georges Appaix avec 7 interprètes Georges Appaix, Séverine Bauvais, Jean-Paul Bourel, François Bouteau, Wendy Cornu, Sabine Macher, Gill Viandier lumière et régie générale Xavier Longo son Olivier Renouf costumes Michèle Paldacci et Tristan Bezandry au Petit Atelier régie son Emmanuel Proust extraits musicaux Tim Berne, Ornette Coleman, Lou Reed, Marc Ducret, Otis Redding
Rien que cette ampoule dans l’obscurité du théâtre, pièce pour sept interprètes danseurs a pour point de départ le texte Question de goûts, texte éponyme du solo créé et interprété par Georges Appaix en octobre 2007 à La Friche La Belle de Mai, programmé par marseille objectif DansE dans le cadre du festival actOral.6.
Le solo se fonde sur la confrontation de ce texte à un corps particulier ayant vécu une histoire, elle aussi particulière, avec la danse.
« Autre forme, autre rapport au même texte, Rien que cette ampoule… propose une autre approche de la question du spectacle vivant, question qui est au cœur du texte ; considérer le plateau comme une page blanche et refaire, avec le spectateur, comme en le prenant à témoin, le chemin qui conduit à une forme spectaculaire.
Par quoi commencer, qu’écrire sur cette page et comment l’écrire en fonction de ce que nous y apportons de nous-mêmes et de notre perception du monde et de la relation que nous recherchons avec celle ou celui qui vient dans le théâtre ? Comme si la première chose à savoir n’était pas " de quoi va-t-il s’agir ? " mais plutôt " quelle relation avec le spectateur veut-on essayer de vivre ? ".
Essayons de refaire avec elle ou lui le chemin qui va du rien ou de l’infini des possibles vers un quelque chose… partir de l’individu sur la scène et aller vers le collectif en passant par le duo (le dialogue !?), s’intéresser à l’apparition de la danse comme à celle de la voix, au premier mot éventuellement prononcé et à la première note de musique ; reparcourir attentivement l’étendue des questions posées par cette étrange activité, en compagnie du spectateur.
Pas une auto-célébration d’initiés pour initiés mais le questionnement d’une situation qui met en jeu la pensée, le corps et la recherche d’une qualité de relation, de part et d’autre.
Que le spectacle Re commence. »
Droits réservés La Liseuse
Captation réalisée au théâtre Garonne de Toulouse
Montage Renaud Vercey