Eclairagiste, Yves Godin collabore au début des années quatre-vingt-dix aux projets de nombreux chorégraphes (Hervé Robbe, Georges Appaix, Fattoumi Lamoureux) abordant ainsi un vaste champ d’expérimentations esthétiques.
Plus récemment, il a travaillé essentiellement avec des chorégraphes, des musiciens ou des artistes visuels sur des projets défendant une certaine idée de la transversalité (Alain Michard, Sylvain Prunenec, Kasper Toeplitz, Ingrid Van Wantoch Rekowski, Claude Sampler, Nadia Lauro, Vincent Dupont, Rachid Ouramdane, Christian Sebille et Francisco Ruiz de Infante). Il a poursuivit une relation artistique privilégiée avec Emmanuelle Huynh et Boris Charmatz autour de différents projets (pièces, installations, performances). Sa démarche porte sur l’idée d’une lumière non dépendante de la danse, de la musique ou du texte mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l’acte scénique, en travaillant autour de deux axes principaux : la perception de l’espace et du temps, et le tissage de liens en réseau, plus ou moins anachroniques avec les autres natures en présence (corps, sons, pensée, temps).
Ces trois dernières années, il a poursuivi ce travail autour de Jachère et Haut cris de Vincent Dupont, de Pezzo O de Maria Donata d’Urso, d’heâtre élévision et Régi de Boris Charmatz, de This is an Epic de Jennifer Lacey et Nadia Lauro et d’A Vida Enorme Episode 1 d’Emmanuelle Huynh et H2ONACLCACO3 avec Julie Nioche, Virginie Mira et Alaxandre Meyer.