jeudi 24 et vendredi 25 mars à 20h
Friche la belle de mai 41, rue Jobin Marseille 3°
Avec le soutien de
ONDA-Office National de Diffusion Artistique
Tarifs de 12 € à 3 €
Réservations
04 95 04 96 42 | resa chez marseille-objectif-danse.org
Billetterie en ligne www.lafriche.org
Création les 28 et 29 mai 2021 au Centre National de la Danse/Pantin
conception Martine Pisani soliste Christophe Ives accessoires Theo Kooijman lumière Ludovic Rivière son Jeremie Sananes (création Arnaud de la Celle) chargée de production Frauke Niemann
production La compagnie du solitaire
coproduction La Maison-CDCN Uzès Gard Occitanie | La Place de la Danse-CDCN Toulouse/Occitanie | CCN de Caen en Normandie, direction Alban Richard | CDCN POLE-SUD Strasbourg | CND Pantin | fabrik Potsdam | Micadanses Paris, dans le cadre d’une résidence longue 2020/2021
avec l’aide de Les Laboratoires d’Aubervilliers pour les prêts de studio
avec le soutien de la Région Île de France
La compagnie du solitaire est subventionnée par le Ministère de la culture et de la communication DRAC Ile de France au titre de l’Aide au projet.
notes à lire dans n’importe quel ordre
Après UNDATED (2017) qui tente de condenser un parcours artistique de près de 25 ans, c’est peut-être le moment pour commencer quelque chose complètement nouveau, en tout cas pour moi. L’image de la fameuse page blanche ! disons presque blanche.
Le rêve de ne rien savoir à l’avance. C’est mon état préféré lorque j’entre dans une salle de spectacle, un état que j’essaie de cultiver lorsque je suis chorégraphe avec les bonnes et mauvaises surprises.
Pour cette création, la formation est réduite à sa plus simple expression, un soliste accompagné par des sons à priori invisibles.
J’ai accepté la proposition de Christophe Ives de faire un solo pour lui, un challenge qui m’excite pas mal, je fais confiance à son énergie, sa rapidité et son élégance.
Il a dansé dans plusieurs de nos spectacles depuis 2004, il sera cette fois sans ses collègues sur le plateau.
Comme pour un récital, nous sommes attentifs au son ambiant de la salle et à celui produit par le soliste. Un son dont les sources sont multiples ; corps, voix, instrument(s), objets...
Travailler une certaine musicalité amplifée par des micros.
Le programme est composé uniquement de débuts sans autre sujet que celui de ne pas avoir de sujet, à moins que composer une suite de débuts soit le sujet de ce nouvel opus.
Comment passer d’un début à l’autre, comment isoler chaque début, à quel moment décider que ça s’arrête ?
Le 9 juin 1840 à Londres, Franz Liszt joua, sur un pianoforte, des morceaux de Beethoven et Schubert. L’événement fut baptisé « récital ». Le critique Vladimir Stassov écrit : Beaucoup perdaient la raison. Tous voulaient la perdre.
En inventant le récital, Liszt a inventé le show.
Avec le titre Bouillir le vide, un récital, j’ai voulu créer de la matière à partir de peu, activer quelque chose que l’on ne voit pas forcément. Au regardeur comme on le dit souvent de remplir les cases vides.
Et les retardataires ne rateront jamais le début !