Christophe Haleb est né en 1964.
Il commence ses études de danse classique en 1970 à l’âge de 6 ans au Conservatoire de Vincennes. En 1979, il expérimente le travail et le mode de vie communautaire du physical dance theatre - Theatre in Transition, collectif d’artistes dirigé par le comédien et metteur en scène, Richard Thomas Cianci, en Avignon. Jusqu’en 1982, il suit les master class avec Twyla Tharp à Châteauvallon, Odile Duboc à Aix-en-Provence, Peter Goss et Dominique Bagouet à Montpellier. À Marseille, il reprend la formation de danse classique avec Isabelle et Gérard Thaillade (Roland Petit). Lors de son premier séjour d’étude à New York durant l’été 1982, il obtient une bourse d’étude au Studio Lester Horton avec Milton Myers. Il prend par ailleurs des cours avec Christopher Pilafian - Cie Jennifer Muller, Douglas Wassel de l’American Ballet, Patricia Soriero (Steps studio) et Ann Reinking (Bob Foss). Il découvre la modern dance avec les workshops de la St Mark’s Church et participe à des sessions de danse contact improvisation. De retour à Marseille, il suit l’enseignement de Michelle Mottet (Maurice Béjart).
Influences du mouvement sur la création
A partir de 1989, Christophe Haleb pratique régulièrement la danse contact avec Gilles Musard, Mark Tompkins, Steve Paxton et de nombreux improvisateurs. Entre 1990 et 1994, il suit l’enseignement d‘Anne Koren (organisation du mouvement/release) et de Lisa Nelson sur les perceptions et mouvements. Il découvre la technique Feldenkrais avec Jessie Lebovici et José Cazeneuve. Depuis quelques années, il expérimente le Body-Mind Centering avec Trisha Bauman, invitée à donner plusieurs ateliers de pratique au sein de la compagnie. Cette ouverture sur les nouvelles techniques corporelles est un moteur de recherche pour son approche du mouvement dansé et de l’improvisation. Les danseurs, chorégraphes, comédiens, musiciens, chanteurs, plasticiens avec lesquels il collabore dans ses pièces proposent un terrain propice à l’approfondissement et à la création de véritables interactions entre le mouvement, la parole et la mise en scène. L’enseignement faisant partie de sa recherche chorégraphique, il donne régulièrement des stages et des ateliers. Pour lui, le champ chorégraphique dépasse celui de la danse ; il aborde ses projets par la coupe transversale. La diversité des collaborations artistiques participe pleinement au questionnement sur le processus de travail.